Activité physique : les bénéfices pour le cerveau

L’exercice physique dope l’organisme et le cerveau. C’est ce que révèle une étude menée sur 10 paires de jumeaux. Les plus sédentaires sont en moins bonne santé.

Les bienfaits d’une activité physique :

Nous ne comptons plus les articles mettant en avant les bienfaits du sport su notre santé : diminution ou gestion du stress, la protection contre la survenue de certaines maladies tel que le cancer… Pourtant, une récente étude nous montre d’autres avantages.

L’université de Jivaskyla (Finlande) a étudié le comportement de jumeaux monozygotes qui ont exercé la même activité physique lorsque ils étaient enfants mais dont les habitudes ont changé à l’âge adulte. Les membres de l’étude font partie de la base de données FinnTwin16. Dès leurs 16 ans, et tous les ans, ils complètent des questionnaires sur leur état de santé et leurs habitudes de vie. Les chercheurs ont conservé les dossiers des personnes pour lesquelles l’activité physique a changé après avoir quitté le domicile familial. L’objectif de l ‘étude est de montrer qu’un jumeau pratique plus de sport que l’autre mais que leur alimentation est plus ou moins la même. Seulement 10 paires correspondent à ces références.

Du sport pour plus de matière grise :

Les 20 jumeaux monozygotes ont été accueillis dans un laboratoire pour une série d’exercices : capacité d’endurance évaluée, répartition graisse/ muscles de leur corps et tolérance à l’insuline. Mais ce n’est pas tout puisque leur cerveau a également été scanné.

Les résultats montrent que les jumeaux sédentaires sont moins résistants à l’effort et ont plus de masse grasse. Ils montrent également des signes de résistance à l’insuline qui a pour conséquence une hausse de troubles métaboliques tel que le diabète type 2. Des différences apparaissent également sur les clichés de leur cerveau. Ainsi, les jumeaux sportifs disposent de plus de matière grise avec une différence marquée sur les zones de la motricité et de la coordination.

Ces résultats montrent avant tout que la génétique et l’environnement ne sont pas forcément prioritaires lorsqu’il s’agit de pratiquer un sport.

Louis.G / Source : www.pourquoidocteur.fr / Image : www.e-sante.fr