Ubi : le robot au service du maintien à domicile

A l’origine, un robot au nom de Norio avait été conçu pour le château de Oiron, au service des handicapés. Aujourd’hui, un autre produit est prêt à être commercialisé. Il répond au nom de Ubi et a pour but de faciliter le maintien à domicile.

Un succès limité :

Depuis la mise en ligne de notre blog, Médical Domicile fait le tour des nouveautés technologiques dans le domaine de la santé. Dans cet article, nous allons faire honneur à un outil capable de faciliter le maintien à domicile.

A la base, deux ingénieurs roboticiens de la société parisienne Droïds, Daniel Bénesby et Sébastien Delarue ont travaillé durant plus de deux ans à la conception d’un robot, répondant au nom de Norio. C’est un robot-caméra qui permet aux handicapés de visiter le premier étage du château auquel ils n’ont pas accès avec leur fauteuil roulant. Depuis le rez de chaussée, les personnes à mobilité réduite conduisent le robot qui fait tourner la caméra vers ses œuvres, obéissant au doigt et à l’œil.

En novembre 2013, le prototype donne déjà de très bons résultats. Ainsi, lors de la visite inaugurale, Philippe Bélaval, en charge des monuments historiques, avait laissé présager plusieurs commandes possibles pour implanter Norio sur d'autres sites tel que le Mont-Saint-Michel ou la cité de Carcassonne. Mais les commandes sont faibles : « Nous avons cinq à six touches…mais rien n’est concrétisé », souligne Sébastien Delarue.

Faciliter le lien malgré la distance :

Malgré son succès limité, l’entreprise a lancé un tout nouveau produit au nom de UBI-Quity pour ubiquité en français. « Il s'agit d'un robot mobile mais plus léger (13 kg) qui sera commercialisé à partir d'avril dans un objectif précis : le maintien à domicile. »

Il permet à la famille éloignée d’une personne dépendante de pouvoir communiquer et de l’accompagner. Il s’utilise avec une box. Produit en grande série, le produit pourrait avoisiner les 3000 euros, selon l’ingénieur roboticien.

Le projet a été subventionné par la région Poitou-Charentes, le conseil général des Deux-Sèvres ainsi que l’Europe à hauteur de 80.000 euros.

Louis.G / Source : www.lanouvellerepublique.fr

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