Surmédication : quels sont les risques ?

Le vieillissement de la population associée au cumul des maladies entrainent des risques de surmédication ou une consommation excessive de médicaments. Cette pratique n'est pourtant pas sans danger pour la santé. Alors, quelles sont les solutions alternatives ?

La surmédication en quelques chiffres :

Les Français sont parmi les plus grands consommateurs de médicaments en Europe. 42% des plus de 18 ans prennent au moins un médicament tous les jours avec une proportion qui augmente avec l'âge (Source : enquête de l'Assurance Maladie).

De plus, le contexte démographique fait que nous avons de plus en plus de personnes âgées touchées par de la polypathologie. C'est à dire des personnes qui souffrent de plusieurs pathologies en même temps. Généralement, il s'agit de maladies chroniques telles que Parkinson, Alzheimer ou problèmes respiratoires.

Pour compléter le tout, on assiste depuis quelques années au développement de la médecine préventive. Si celle-ci a ses cotés bénéfiques comme la possibilité de dépister des pathologies de manière précoce. Elle présente également des inconvénients : une ordonnance trop longue qui entraine une polymédication voir une surmédication.

Quels risques ?

Le risque d'une surmédication est d'oublier la prise ou de mal évaluer sa posologie.
Les effets seconfaires ne sont pas non plus à prendre à la légère : il peut arriver que l'accumulation de certains médicaments soient néfastes pour le patient. Les risques d'incompatibilité avec d'autres médicaments peuvent entrainer d'autres symptômes voir même d'autres maladies. D'où l'intérêt de respecter à la lettre le traitement et les doses prescrites.

Dans certains cas, le sénior peut même être amené à être hospitalisé d'urgence avec une durée variable suivant la gravité.

Et la sous-médication et l'automédication dans tout cela ?

Nous parlons beaucoup du phénomène de surmédication mais il existe également des personnes totalement réfractaires à la prise. Ce comportement peut également être nuisible. D'où l'intérêt de respecter scrupuleusement les prescriptions médicales ou adapter le traitement avec des médecines douces.

L'automédication présente également un risque car en cas d'erreur de posologie, il peut y avoir des effets secondaires.

Quelles solutions ?

Comme expliqué à plusieurs reprises au-dessus, nous vous recommandons de suivre l'ordonnance prescrite par votre médecin.
De plus et dans le cadre d'un maintien à domicile, des aidants ou des sociétés de services à la personne peuvent être à la disposition de la personne à aider afin de lui donner le traitement prescrit.

Louis.G