Québec : Une étude pour détecter la maladie d'Alzheimer plus tôt

Au Québec, une équipe de chercheurs a entamé une vaste étude dans le but de dépister de façon plus précoce la maladie d’Alzheimer. Plus de 350 personnes prendront part à l’étude, dont 70 dans la région du Québec.

Trouver de nouveaux médicaments pour la traiter :

Pour faire face à la maladie d’Alzheimer, de nombreuses études voient le jour et notamment sur la façon dont on peut la détecter. C’est le cas d’une étude, menée depuis 1 an au Canada. Elle cherche en effet à dépister de façon précoce cette maladie.

90 chercheurs et cliniciens sont impliqués. Ils cherchent à identifier les signes et les causes de la maladie. Le but est de développer des outils pour le diagnostiquer plus tôt, afin de trouver de nouveaux médicaments pour la traiter.

« A partir du moment où vous êtes capable de détecter très précocement la maladie, de savoir c’est quoi les caractéristiques qui sont présentes chez une personne qui n’a pas la maladie, mais qui va la développer, on va pouvoir faire des recherches beaucoup plus ciblées sur les causes de la maladie et éventuellement développer des traitements qui vont être beaucoup plus efficaces », souligne Carol Houde, neuropsychologue et chercheur au centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec.

L’étude a déjà démarré sur 37 patients. Pour pouvoir y participer, les candidats doivent présenter des pertes de la mémoire ou être à un stade peu avancé de la maladie.

« On va pouvoir regarder dans le sang qu’on va avoir prélevé, dans le liquide céphalo-rachidien, dans les tests de mémoire, de langage, quelles sont les caractéristiques qui ont permis de prédire le développement de la maladie chez les participants », précise le Docteur Houde.

Un nombre élevé de cas :

Il n’y a pas que la France qui est touchée par un nombre de cas, toujours plus important chaque année, il y a également le Canada.

Ainsi, la société Alzheimer de Québec a enregistré 15000 personnes atteintes dans la région et précise que le nombre de cas va doubler au cours des prochaines années.

« On les voit arriver à notre centre de jour de plus en plus jeune, « 55-57 ans, note Nathalie Gagnon. D’ailleurs, c’est une analyse qui avait fait l’objet d’un article dans notre blog « Alzheimer : un test sanguin pour détecter la maladie ».

Des premiers retours sont attendus dans deux ans pour une étude qui a obtenu un financement de 2,5 millions de dollars.

Louis.G / Source : www.huffigtonpost.fr