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Parkinson : la surchauffe des neurones en cause ?

Publié le : 28/08/2015 00:00:00
Catégories : Conseils & Solutions

Parkinson : la surchauffe des neurones en cause ?

Selon une étude publiée ce jeudi dans la revue Current Biology, les symptômes de la maladie de Parkinson seraient causés par « une surchauffe des neurones » cérébraux. C’est en tout cas ce que cherche à démontrer l’Université de Montréal depuis trois ans.

 

« La maladie est diagnostiqué chez plus de 300.000 individus chaque année »

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurologique la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. On estime environ que 4 millions de personnes sont atteintes de cette pathologie. Pour faire face à cette problématique, l’Université de Montréal travaille depuis trois ans sur ce qui peut être à l’origine de cette maladie.

Pour mieux comprendre, les chercheurs se sont basés sur le fait que les symptômes principaux de la maladie de Parkinson sont causés par la mort de plusieurs milliers de neurones. Pour expliquer cela, ils cherchent à démontrer que cela est causé par la surchauffe des neurones.  Le Professeur Turdeau, un des co-auteurs de l’étude, explique que « comme un moteur qui tournerait trop vite pour propulser un véhicule, ces neurones doivent produire beaucoup d’énergie pour fonctionner ». En travaillant plus, ces neurones se fatiguent et meurent prématurément, ce qui entraine par la suite les symptômes de la maladie de Parkinson.

"Certains de nos neurones ne sont pas programmés pour durer 80,90 et même 100 ans"

A partir de ces conclusions, les chercheurs souhaitent mettre au point des médicaments qui pourraient, par exemple, « aider les neurones en cause à diminuer leur consommation ou alors à produire de l’énergie plus efficacement, ce qui diminuerait l’accumulation de dommages au fil des années », comme le souligne le Professeur de 46 ans.

Depuis 17 ans, M.Trudeau travaille sur le mécanisme d’une région du cerveau en cause dans la maladie de Parkinson, c’est à dire la schizophrénie et la dépendance aux drogues.

De plus, le Professeur Trudeau reconnait que les maladies neurodégénératives les plus répandues, aujourd’hui, constituent des défis particuliers pour les chercheurs, «car elles découlent, d'une certaine façon, de l'allongement de l'espérance de vie».

«D'un point de vue évolutif, certains de nos neurones ne sont pas programmés pour durer 80, 90 et même 100 ans, comme on le voit de plus en plus (en matière d'espérance de vie). Il faut s'attendre à ce qu'une partie du système subisse plus difficilement les outrages du temps.»

Louis.G/ Source : www.nouvelles.unmontreal.ca / Image : www.radio-Canada.ca

 

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