Nutrition : et si le poisson diminuait la dépression ?

Selon une étude parue dans The Journal of Epidemiology and Community Health, manger du poisson pourrait réduire la dépression. Ce lien est particulièrement présent en Europe. Petit tour d’explication…

« Un risque réduit de 17% » :

Le poisson a la réputation d’être connu pour ses vertus. Il serait bon pour le cœur et les artères, notamment, le poisson gras car il contribue à réguler les artères. Il préviendrait également la démence car à partir d’un certain âge, l’huile de poisson est connue pour préserver les fonctions cognitives : mémoire et résolution de problèmes.

Les derniers travaux publiés dans la revue The Journal of Epidemiology and Community Health abordent également dans ce sens puisque cet aliment aurait impact direct sur la dépression.

Pour arriver à ces conclusions, une équipe de chercheurs du Collège médical de l’université de Quindao à Shangdong en Chine a travaillé avec un panel de 150.278 volontaires et a constaté que le groupe consommant du poisson avait un risque réduit de 17% par rapport au groupe n’en consommant pas, soit de -20% pour les hommes et -16% chez les femmes.

Des questions en suspens :

Les scientifiques estiment que les acides gras oméga 3 qu’ils contiennent interviennent sur la dopamine et la sérotine, deux neurostransmetteurs ayant un impact direct sur la régulation de l’humeur et du bonheur. Mais pour le moment, aucune étude n’est parvenue à apporter des preuves suffisantes.

Néanmoins, des questions demeurent en suspens car, pour le moment, les chercheurs ne sont pas capables de définir la quantité optimale à consommer pour faire face à la dépression, ni même le type de poisson à privilégier. Même si le poisson gras reste à privilégier, tel que le saumon ou le thon rouge. D’après les chercheurs, il s’agit là du prochain axe à étudier, afin de mieux suivre et accompagner les personnes atteintes de cette pathologie.

Louis.G/ Source : www.pourquoidocteur.fr / Image : www.sante-log.com