Plus de 50% des français prennent mal leurs médicaments

Selon une étude OpinionWay dévoilée la semaine dernière, plus de la moitié des français ne respectent pas leurs traitements : découragement, oubli ou méfiance face aux effets secondaires. Plusieurs raisons expliquent cela.

Une tendance à l’amélioration sur ce dernier semestre :

Lors du Festival Communication Santé, l’Institut Opinionway a présenté une étude commandée par le groupe Welcoop portant sur les français et l’observance. Il révèle ainsi que sur 1014 individus, seuls 42 % d’entre eux ont intégralement respecté leur traitement.

Les français expliquent cette non-observance de plusieurs façons : 25% mettent en avant l’oubli, la peur des effets secondaires pour 24%, l’impression d’être guéri avant la fin du traitement (19%), le découragement face à la prise du traitement (14%) et le coût lié reste à charge.

Chez les jeunes, l’observance est difficile à interpréter car ils sont « moins sensibilisés aux risques encourus ». Les patients touchés par une maladie chronique et prises en charge dans le régime des affections de longue durée (ALD), restent dans la moyenne des français. Mais sur une période plus courte, les résultats s’améliorent. Lors du dernier semestre, plus d’un français (56%) sur deux affirme avoir suivi son traitement. Parmi ces personnes, 70% sont âgées de 50 ans et 93% des patients sont sous le régime ALD.

Le rôle de l’information : 

Aujourd’hui, il existe différentes manières afin que cette tendance s’inverse. Le pilulier électrique intelligent qui est approuvé à hauteur de 40 %, proposer plus d’informations sur les risques de la non-observance (34 %), des SMS de rappel ou encore des outils numériques : de nombreuses applications sur smartphones qui permettent cela.

Pour terminer, l’étude souligne le doute que peuvent avoir certains internautes sur les informations trouvées sur la toile (44 % affirment avoir confiance).

La non-observance est une véritable problématique. Comme indiqué au dessus, nous avons aujourd’hui plusieurs manières d’inverser cette tendance même si la principale solution vient avant tout de l’information.

Louis.G / Source :  www.topsante.com / Image : www.silvereco.fr