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Maintien à domicile : Quels modèles ? Quelles solutions ?
Publié le :
06/10/2015 00:00:00
Catégories :
Conseils & Solutions
A l'occasion de la deuxième journée d'un cycle de conférences sur l'hôpital numérique organisé par les pôles Images & Réseaux et Atlanpole Biothérapies, les problématiques liées au viellissement de la population ainsi que des contraintes budgétaires ont été exposées. Si le numérique et l'assistance à domicile semblent être les principaux moteurs de ce déploiement, la question du modèle technologique et économique reste à poser ?
Pour faire face à la problématique du viellissement de la population française, il existe aujourd'hui de nombreuses solutions allant de la téléassistance aux outils numériques. Avec la collaboration de ID2Santé et Technopole Brest Iroise, la journée sur l'hôpital numérique, organisé à Brest, a donc permis d'aller plus loin dans la réflexion, de ce que pouvait être le maintien à domicile de demain.
Le télé-suivi :
Anne Briac Bili, responsable de l'Agence régionale de santé Bretagne, constate que l'assistance à domicile prend généralement la forme de télé-suivi : aussi bien pour la stimulation cardiaque que pour le diabète de grossesse ou encore l'hypertension artérielle. Il existe également de nombreux cas où la consultation à distance accélèrerait la prise en charge, comme dans les îles ou dans les prisons…
D'après elle,, c'est une réelle plus-value pour le personnel soignant comme pour le patient. D'autant plus que l’exemple des visites de suivi tous les 6 mois qui, à 95%, ne servent qu’à dire que tout va bien « alors que le problème peut survenir le lendemain » ; à comparer au suivi automatique à distance qui, lui, « peut alerter à tout moment ».
L'utilisateur final en priorité :
Pour André Thépault, du laboratoire LabSTICC, le numérique est une manière de développer lien social, notamment pour les seniors. À la seule condition de travailler dans un esprit collectif « afin d’imaginer quel peut-être le vrai besoin ».
Plusieurs projets de recherche sont évoqués : un réseau social dédié aux personnes âgées via la télévision connectée, qui a débouché sur la création d’une startup ; à venir, une maison intelligente pour personnes fragiles avec compagnons artificiels et systèmes immersifs pour la rééducation.
La question de la formation :
L'idée est de faciliter le passage dans la vie réelle, « hors de l’établissement », grâce à des appartements équipés que l’on place « au centre de la rééducation » et « au cœur de l’agglomération ». L'objectif est de mettre en confiance la personne handicapée et que les ergothérapeutes vérifient la pertinence des équipements.
Le Living Lab (notion utilisée dans lequel l’utilisateur participe de façon active depuis la phase de création du concept jusqu’à l’expérimentation et l’évaluation) aborde aussi une autre dimension : celle de la formation, qui est une question clé. Des stages sont donc organisés pour enseigner les bases qui permettront d’équiper les appartements.
Et les solutions économiques ?
La question des modèles économiques était également évoquée. D’abord avec Anne-Briac Bili, de l’ARS, qui avait situé ainsi le problème : « La télémédecine n’est pas reconnue comme un acte, elle n’est pas prise en charge par la sécurité sociale. » Puis Emmanuelle Buord, de Brest Métropole, qui avait décrit les soucis de montage des projets d’assistance à domicile : « Tant qu’on a pas prouvé l’efficacité du dispositif, c’est difficile de trouver des financements ». Pour finir, les études de Myriam Le Goff, de Télécom Bretagne, évoquent des solutions à condition que « le service rendu soit démontré » et « à un coût acceptable ». Celles-ci mêlent financements publics et marché concurrentiel dont une part de « disposition à payer » qui varie selon la perception de l’utilité du service par la personne qui en bénéficie.