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L'impression 3D de la peau humaine : prochaine avancée médicale ?
Publié le :
17/11/2014 00:00:00
Catégories :
Conseils & Solutions
En France, des chercheurs sont en train de révolutionner l’utilisation de l’imprimante 3D avec la possibilité dans un avenir plus ou moins proche d’imprimer de la peau humaine.
Un scientifique américain à l’origine :
Nous entendons de plus en plus parler de l’imprimante 3D et de ce qu’elle est capable de faire chaque jour mais la révolution ne fait que commencer. Car cette fois-ci, c’est dans le domaine de la santé qu’elle fait grand bruit. En effet, des chercheurs français ont travaillé sur une technique d’impression biologique en 3D pour la peau humaine.
A l’origine, Fabien Guillemont, de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a monté une entreprise spécialisée dans la fabrication de tissus par bio-impression, Poetis, à Pessac. Pour cela, il s’est basé sur les travaux de Joseph Klebe, qui il y a plus de vingt ans, a posé les fondations avec une simple imprimante à jet d’encre et une protéine présente dans le liquide extracellulaire, nommée la fibronectine.
Vasculariser les tissus :
Par la suite, plusieurs projets ont vu le jour en Europe, aux Etats Unis et au Japon pour limiter le rejet des implants dans le corps humain dont celui de Fabien Guillemont Il a demandé l’apport d’autres laboratoires pour trouver la meilleure méthode permettant de superposer de façon ordonnée les cellules vivantes contenues dans le liquide. Néanmoins, le chemin est encore long car la prochaine étape consiste à comprendre comment fabriquer des tissus plus complexes, de les vasculariser et de maitriser l’évolution des tissus imprimés.
Les industries pharmaceutiques restent très attentives à l’évolution de ces travaux car ils permettraient de tester de nouvelles molécules et de nouveaux médicaments sans passer par des essais sur des animaux et des cultures de cellules. Mais ce n’est pas tout car le traitement des grands brulés pourra être également fortement amélioré.
Même si ils ne sont pas encore arrivés au bout de leurs essais, ils pensent déjà à aller plus loin avec l’impression en 3D des organes humains.