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Berck : une solution chirurgicale pour soigner les escarres

Publié le : 03/03/2015 00:00:00
Catégories : Conseils & Solutions

Berck : une solution chirurgicale pour soigner les escarres

Le sujet des escarres peut être considéré comme un sujet délicat à aborder en milieu hospitalier. À Berck, Patrick FONTET, médecin spécialisé dans la chirurgie plastive reconstructive en a fait sa spécialité.

 

« C’est parfois une question de vie ou de mort… »

La prise en charge de l’escarre, Patrick FONTET en a fait son cheval de bataille. Sa vocation est venue suite au décès de son père pour des complications d’une amputation mal-reconstruite. Comme il tend à le préciser : « Une escarre, n’ayons pas peur de le dire, c’est esthétiquement peu ragoutant, malodorant. Cela demande souvent des soins fréquents. Dans ce domaine et je le regrette trop souvent dans la stricte prise en charge. Alors qu’on peut les soigner en les opérant. C’est même parfois une question de vie ou de mort ».

C’est avant tout par passion que le praticien exerce cette profession puisque il exerce deux jours par semaine à Calot (sous l’égide de la fondation Hopale, à but non lucratif). Il aurait pu opter pour un train de vie plus cossu mais à Berck, la proportion de patients tétra, paraplégiques ou longuement alités et donc susceptibles d’être atteints d’escarres est particulièrement importante.

Grâce à cela, Patrick FIONTET est devenu le spécialiste dans la maitrise des techniques pour soigner les escarres, par leur reconstruction quasi-totale. Parmi elles, il y a celle du lambeau dont le principe est de déplacer la peau et/ou tissu vers la plaie en question. « En complément, on a développé à Hopale l’utilisation du Harvest Jet qui prend de plus grandes quantités de graisse (indispensable à la reconstitution des lésions) et de manière très rapide, garantissant le succès du traitement. Conséquence : la sensation de protection à l’endroit à l’endroit de la lésion va baisser, on aura considérablement améliorer l’aspect de la peau…Le patient va pouvoir être sociabilisé, on lui redonnera le droit à un fauteuil roulant et, pour les escarres naissantes, tout est fait pour qu’elles n’empirent pas. Là, on est dans le domaine de la prévention », précise le chirurgien.

 

Plus de trois semaines d’hospitalisation :

Pour cela, le patient est hospitalisé entre 21 et 28 jours, au sein d’une unité spécifique. Elle est composée d’un infectiologue, de deux chirurgiens, de 25 lits et « dans un milieu entièrement sceptique ». Chaque année, 200 patients passent par cette unité.

 

Centre référant dans la prise en charge des maladies osseuses et neurologiques, l’institut Calot figure depuis près de vingt ans dans le classement des meilleurs hôpitaux dans la prise en charge des pathologies orthopédiques et des affections neurologiques, mais également pour ses activités de rhumatologie et de chirurgie orthopédique.

 

 

Louis.G / Source : www.lavoixdunord.fr / Image : www.orthopale.org

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