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Alzheimer : une étude soulève le lien avec le choc thermique
Publié le :
19/01/2015 00:00:00
Catégories :
Conseils & Solutions
Et si il existait un lien entre la température corporelle et le traitement de la maladie d’Alzheimer ? C’est en tout cas ce que les Universités de Leicester et de Cambridge ont cherché à démontrer.
La recherche avance :
La recherche liée aux maladies neurodégénératives évolue et on arrive aujourd’hui à comprendre le mécanisme et l’étude de formes génétiques permet de suivre l’évolution sur des animaux.
Mais actuellement il n’y a pas de traitement qui permet de guérir de ces maladies. Même si pour certains, il est possible d’en améliorer les symptômes, on ne peut pas restaurer la fonctionnalité des neurones atteints. D’ailleurs, les molécules testées chez l’animal fonctionnent avec succès, à la différence de l’homme.
Cette nouvelle étude réalisée par les Universités de Leicester et de Cambridge visent à montrer que la restauration des connexions neuronales (synapses) chez les humains pourraient arrêter voir inverser les effets de la démence et des maladies neurodégénératives. La protéine RBM3 impliquée dans la voix de régénération synaptique chez la souris, apporte un effet protecteur contre la perte des synapses.
L’hibernation en question :
Chez l’animal, plusieurs travaux ont montré que le nombre de connexions nerveuses pouvait diminuer en cas de refroidissement lié à l’hibernation mais qu’elles pouvaient se redéployer grâce au réchauffement. En d’autres termes, une perte de synapses se produit lorsque les animaux hibernent mais celles-ci sont régénérées lorsque l’animal se réchauffe, à la fin de l’hibernation.
De plus, à basse température, plusieurs protéines ne sont plus produites et d’autres appelées « protéines de choc thermique » sont encouragées. L’une d’entre elles joue un rôle prépondérant : RBM3 (pour RNA-binding motif protein 3) car elle apparaît impliquée dans la régénération des cellules.
Lorsque les niveaux de RBM3 se développent, même sans refroidissement, la protéine montre sa capacité à protéger des souris contre la perte de connexions nerveuses. Ainsi, des souris « refroidies » survivent 7 jours de plus en moyenne ». Ces données montrent que le processus de refroidissement apporte une protection contre les maladies.
Néanmoins, ces deux pathologies évoluent plus rapidement quand les niveaux de RBM3 sont réduits. Chez les humains soumis à une hypothermie thérapeutique (température du corps diminuée à 34°C), on remarque que les niveaux de RBM3 augmentent, comme chez la souris.
Cette étude montre à nouveau que la recherche évolue et dans le bon sens, dans l’espoir qu’un jour, les maladies neuro-dégénératives telles que l’Alzheimer puissent être guéries.
Louis.G / Source : www.santelog.com