Maintien à domicile : en quoi consiste la personne de confiance ?

Parmi les différents métiers qui entourent le maintien à domicile, nous nous intéressons cette semaine à celui de personne de confiance. Qu'apporte t'elle et dans quel cas est elle désignée ? Nous vous apportons tous les éléments de réponses.

Pour quoi faire ?

Généralement proposée lorsque le patient est en perte d'autonomie, la personne de confiance est présente tout le long du parcours médical. À la demande du patient, elle peut participer aux entretiens médicaux et peut l'aider dans d'éventuelles prises de décision avec l'hôpital.

Dans le cas où le patient rencontre des difficultés de langage liées à sa pathologie, la personne de confiance peut alors prendre toute son importance. D'ailleurs, aucune intervention ne peut être décidée sans l'avoir consulté ou en cas d'urgence  et impossibilité de le contacter (article L1111-4 du Code de santé publique).

Mais ce n'est pas tout puisqu'elle peut être également très utile pour faire part auc médecins si des directives anticipées ont été formulées ou rédigées par le patient. Par exemple, dans le cadre de recherche médicale ou aux souhaits relatifs à la fin de vie pour la limitation ou l'arrêt du traitement (article 37 du code de déontologie médicale).

Qui peut être désigné ? 

• La personne qui partage sa vie, quel que soit le lien qui les unit : mariage, concubinage, pacte civil de solidarité (PACS), vie commune, etc. ;
• Un membre de sa famille : père, mère, frère, sœur, enfant, oncle, tante, cousin, cousine, etc.
• Un ou une amie ;
• Son médecin référent ou un autre médecin qui suit le patient

La seule condition est que cette personne ait plus de 18 ans et qu'elle ne soit pas placée sous un régime de protection de justice (tutelle ou curatelle).

Désigner une personne de confiance n'est pas une obligation. Lorsque le patient souhaite en désigner une, cela doit se faire par lettre écrite, signée et datée ((Source : jesuisautonome).

Louis.G